Classée deuxième industrie la plus polluante au monde après celle du pétrole, la mode a, pendant très longtemps, ignoré les contraintes écologiques pour favoriser le rendement et le profit. La mode est responsable de 8 à 10% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde; 1/5 de la pollution des eaux est de source industrielle; 35% des micro plastiques rejetés dans les océans le sont après lavage de nos textiles; 65% des tissus se composent de fibres synthétiques non renouvelables et non biodégradables.
Heureusement, depuis quelques années, les maisons essaient de se racheter une conduite tournant le dos au gaspillage, aux substances chimiques et parfois même à la surproduction de certaines matières premières comme le coton. Les raisons de ces changements ?
- Le poids du scandale : l ’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh; l’accusation de Burberry d’avoir brûlé plus de 30M € d’invendus brûlés par Burberry; des forêts de chênes et de peupliers brûlés par Chanel pour un défilé de 10mn
- Les questions de réchauffement climatique et de respect de l’environnement par lesquelles les maisons se sentent de plus en plus concernées.
Est-ce que cela a encore un sens de déplacer 1 500 personnes d’un bout à l’autre du globe pour assister à un défilé de 15 minutes ?