Les droits des femmes

On parle beaucoup des droits des femmes le 8 mars de chaque année, mais qu’en est-il ? De quoi parle-t-on réellement ? Que défendent les femmes ? Pourquoi ? Que sont les mouvements féministes ?

Les droits des femmes sont des droits, théoriques ou réels, revendiqués pour les femmes et les jeunes filles dans de nombreuses sociétés à travers le monde. Dans certains pays, ces droits sont institutionnalisés ou soutenus par la loi, la coutume locale et le comportement, tandis que dans d’autres pays, ils peuvent être ignorés ou supprimés. La défense de ces droits est un objectif afin de parvenir à une société plus égalitaire.

Les problématiques communément associées aux notions de droits des femmes incluent, de façon non exhaustive, les droits : d’intégrité corporelle et d’autonomie, de ne pas subir de violence sexuelle, de voter, d’être élue, d’entrer dans un contrat légal, d’être considérée comme l’égale du mari et du père au sein de la famille, de travailler, d’avoir accès à des salaires justes et à l’égalité salariale, de maîtriser sa reproduction (contraception et avortement), de posséder une propriété, d’accéder à l’éducation.

Le 8 mars est la Journée Internationale pour les Droits des Femmes

Droits des femmes

Officialisée par les Nations Unies en 1977, la “Journée Internationale des Femmes” trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

C’est une journée de manifestations à travers le monde, l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis et faire entendre leurs revendications afin d’améliorer la situation des femmes.

La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.

Féminismes et mouvements féministes en Europe

LE SAVIEZ VOUS ?

SYMBOLEFÉMINISTE

Le symbole du mouvement féministe est composé de celui de la planète Vénus choisi au XVIIIe siècle comme symbole biologique du sexe femelle, et du poing serré utilisé par les mouvements de protestation anti-guerre du Vietnam et Black Power des années 1960. Il apparaît pour la première fois comme symbole du Woman Power aux États-Unis en 1968 avant de se diffuser rapidement dans le reste du monde.

MAIS AU FAIT C'EST QUOI LE FÉMINISME ?

La sensibilité féministe précède de loin les mouvements du même nom. Dans la première moitié du XIXe siècle, les idées féministes sont essentiellement portées par des individus, femmes ou hommes, les premiers mouvements féministes ne se formant en Europe qu’à partir du milieu du XIXe siècle. Ces mouvements revendiquent avant tout le droit pour les femmes de s’instruire et d’exercer librement leurs talents, notamment à travers une activité rémunérée et la participation aux affaires publiques. Bien qu’organisés pour la plupart dans le cadre des États-nations, ils se structurent très vite à l’échelle internationale. Mais les nationalistes et les deux guerres mondiales du XXe siècle mettent à l’épreuve leur internationalisme revendiqué. 

Les années 1970 et 1980 constituent un nouveau temps fort pour les mouvements féministes qui aspirent à la libération des femmes, sur le plan matériel et culturel.

Un renouveau militant dans un monde globalisé des années 1990 à nos jours : avec la globalisation qui favorise les liens transnationaux, les féministes agissent aujourd’hui dans des cadres plus ou moins institutionnels et à divers niveaux, de l’échelle locale au niveau transnational. Après la question du corps, centrale dans les années 1970, la place des femmes dans la prise de décision politique revient au premier plan et conduit à des lois de quotas ou de parité (loi du 6 juin 2000 en France). À l’opposé de l’idée selon laquelle nous vivrions dans une ère post-féministe où les femmes auraient acquis tous les droits, le constat est celui de la persistance d’inégalités de genre.

Aujourd’hui, le mode d’action est également questionné. Un renouveau militant a vu surgir de petits groupes déterminés telles les Pussy Riot en Russie, des réseaux transnationaux comme les Femen, ou encore des mobilisations via les réseaux sociaux. #Metoo a permis l’expression massive et transnationale d’une révolte de longue date contre les violences faites aux femmes.

Et vous/nous dans tout ça ?

Faut-il appartenir à un mouvement féministe pour défendre les droits des femmes ? Pour beaucoup, le terme « féministe » véhicule des valeurs négatives. Les féministes seraient vues comme des femmes qui veulent être l’égales des hommes, prendre leur place, voire vivre sans eux. Alors non, n’ayons pas honte de dire haut et fort que nous sommes féministes, même si notre seule revendication est de défendre nos droits 💪 , d’avoir le même salaire que les hommes à travail égal 🙏,  d’être respectées en tant que femmes 🌈 .

Concrètement ?

Les associations pour aider les femmes sont de plus en plus nombreuses et accessibles. Les moyens de les soutenir sont nombreux : on peut choisir de donner un peu de son temps, faire un don, contribuer à les faire connaître en relayant leurs discours et en parlant autour de nous…

  • La Fondation des femmes : saviez-vous qu’en période de confinement, les violences conjugales ne cessent pas voire qu’elles s’accentuent ?  Pour faire un don unique ou mensuel,  c’est  par  ici.
  • Femmes solidaires : un mouvement féministe, laïque et d’éducation populaire. Femmes solidaires s’engage pour faire reculer toutes formes de discriminations et développer une éducation non sexiste et non violent
  • L’association FIT Une femme un toit allie l’action sociale et l’action militante pour améliorer l’accompagnement des jeunes femmes victimes de violences
  • Les confitures Re-Belles : fabriquées par des personnes en difficulté d’insertion à partir de fruits et légumes invendus des supermarchés.
  • La fondation RAJA Danièle Marcovici : « Jour après jour depuis plus de 12 ans, c’est tout le Groupe RAJA et les associations soutenues par la Fondation qui se mobilisent pour dénoncer, sensibiliser, fédérer et agir en faveur des femmes et de leur émancipation ». Danièle Marcovici, présidente de l’entreprise RAJA.

 

Droits des femmes
éducation
insertion professionnelle
Protection de l'environnement
  • ….

Des initiatives naissent le 8 mars de chaque année. Chaque 8 mars depuis sa création, DALZOTTO renouvelle sa solidarité aux femmes aux côtés de  « TOUTES EN MOTO » . Pour ce 8 mars, DALZOTTO a choisi de reverser 10% de ses ventes à l’association « une femme un toit ».